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François-René de CHATEAUBRIAND (1768-1848)

 

Manuscrit de la dernière page de son « Essai sur la littérature anglaise » de 1836, qui nous livre notamment le jugement de Chateaubriand sur Shakespeare, Milton, les poètes dits de la nuit et des tombeaux, Walter Scott et lord Byron.

 

Une page in-4.

 

 

Rare et intéressant texte annoté et corrigé par Chateaubriand et écrit en partie par son secrétaire Hyacinthe Pilorge.

 

 

Lorsqu'au commencement de ma vie, l'Angleterre( mot manquant) m'offrit un refuge, je traduisis quelques vers de Milton pour subvenir aux besoins de l?exil : aujourd?hui rentré dans ma patrie, approchant de la fin de ma carrière, j'ai encore recours au poète d'Eden. 

 

Le chantre du Paradis perdu ne fut cependant pas plus riche que moi : assis entre ses filles, privé de la clarté du ciel (soleil), mais éclairé du flambeau de son génie, il leur dictait ses vers (immortels). 

 

Je n'ai point de filles ; je puis (encore) contempler l?astre du jour, mais je ne puis dire comme (toi) l'aveugle d'Albion :

 

How glorious one above thy sphear !

Soleil ! j'eusse autrefois éclipsé ta lumière ! »

 

Milton (tu) servit Cromwell ; j'ai combattu (Bonaparte) Napoléon : il attaqua les rois ; je les ai défendus : il n'espéra point en leur pardon ; je n'ai pas compté ?

 

François-René de CHATEAUBRIAND, Essai sur la littérature anglaise, 1836, BYRON

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