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Gérard de NERVAL (1808-1855), écrivain et poète français.

 

Rare contrat d’édition signé « Gérard de Nerval », Paris, 27 octobre 1854.

1 page et demie, in-4.

 

A l'encre noire sur papier vergé. Signé et annoté par Nerval : "Approuvé l'écriture. Gérard de Nerval".

Timbre impérial de 35 centimes.

 

Rare contrat d’édition de Nerval pour un recueil de Nouvelles et Fantaisies.

 

« Monsieur Gérard de Nerval cède et vend à MM. Michel Lévy frères qui l’acceptent, un volume de nouvelles, dont le titre sera Nouvelles et Fantaisies, lequel ouvrage contiendra au moins la matière de dix feuilles format grand in 18° ». Pour la première édition, les frères Lévy verseront à Nerval une somme de 350 francs, dont 200 à la signature du traité ; et cent francs pour chaque nouvelle édition. Après un an, il sera possible à Nerval de publier cet ouvrage « dans ses œuvres complètes, ou même séparément, mais alors dans le format in-8° ou grand in-8° »…

 

Cet ouvrage ne vit jamais le jour : trois mois plus tard, le 26 janvier 1855, on retrouvait le poète pendu, rue de la Vieille-Lanterne.

 

Ce contrat d’édition a été passé avec « Messieurs Michel Lévy frères » ; cette maison d’édition a été fondée en 1836 dans le 2ème arrondissement de Paris, 2 bis rue Vivienne. A la fin du Second Empire, la maison d’édition devient la première en Europe toutes productions confondues. Elle publie des auteurs aussi prestigieux que Dumas, Baudelaire, Hugo, Balzac, ou encore Lamartine. Gérard de Nerval avait déjà publié son œuvre Constantinople aux éditions Michel Lévy frères, et il conclut ici l’édition du recueil Nouvelles et Fantaisies.

 

Il s'agit de l'exemplaire notarial, l'exemplaire Lévy se trouve toujours dans les archives Calmann-Lévy et l'exemplaire de Nerval se trouve à la Bibliothèque Spoelberch de Lovenjoul, fonds de la bibliothèque de l'Institut de France (comme indiqué dans Nerval, Œuvres Complètes, Bibliothèque de la Pléiade).

 

Sorti de la clinique Passy quelques jours avant la signature de ce contrat, Gérard de Nerval s’est installé aussitôt à l’Hôtel de Normandie, rue des Bons-Enfants, puisque c’est cette adresse qu’il fait figurer ici.

Pressé par le besoin d’argent, le poète obtenait un secours un mois plus tard de Michel Lévy en personne. Dans un billet il évoque l’œuvre ébauchée qu’il ne termina jamais en soulignant : « J’ai reçu vingt francs de Michel Lévy ce 29 novembre 1854. Gérard de Nerval ».

Gérard de NERVAL (1808-1855)

0,00 €Prix

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